McGoey, Linsey and Thiel, Darren and West, Robin (2018) Philanthrocapitalism and crimes of the powerful [Le philanthrocapitalisme et les « crimes des dominants »]. Politix, 2018 (1). pp. 29-54. DOI https://doi.org/10.3917/pox.121.0029
McGoey, Linsey and Thiel, Darren and West, Robin (2018) Philanthrocapitalism and crimes of the powerful [Le philanthrocapitalisme et les « crimes des dominants »]. Politix, 2018 (1). pp. 29-54. DOI https://doi.org/10.3917/pox.121.0029
McGoey, Linsey and Thiel, Darren and West, Robin (2018) Philanthrocapitalism and crimes of the powerful [Le philanthrocapitalisme et les « crimes des dominants »]. Politix, 2018 (1). pp. 29-54. DOI https://doi.org/10.3917/pox.121.0029
Abstract
Over the past decade, a new generation of philanthropic donors have taken to labelling their corporate practices ‘philanthropic’ even when their investments are for-profit in nature and explicitly bring direct financial benefits to donors – often at the expense of the recipients of philanthropic ‘gifts.’ Novel philanthropic trends subsumed under the term ‘philanthrocapitalism’ have led to calls for an end to the for-profit versus non-profit distinction when it comes to giving practices, insisting that money directed at for-profit recipients can be more ‘effective’ than grants to traditional, non-profit bodies. Today’s philanthrocapitalists sometimes cite Adam Smith’s discussion of the ‘invisible hand’ to defend their approach to charitable giving. But they deliberately ignore Smith’s writing on state’s vital role in distributing wealth and regulating criminal activity, as well as his views on why economic inequality is harmful for nations. Drawing parallels to work in criminology on ‘crimes of the powerful,’ we explore, firstly, how today’s wealth elites profit personally from a reconfiguration of the long-standing distinction between for-profit and non-profit grant recipients. Secondly, we draw on concepts from ignorance studies in order to theorize how and why elite actors whose actions often harm the general public have managed to successfully uphold self-serving strategies as publicly beneficial.
Item Type: | Article |
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Additional Information: | French abstract: Cet article a deux objectifs principaux. Dans une première partie, nous définissons la notion de « philanthrocapitalisme », un mouvement mondial qui prétend accroître l’efficacité de la philanthropie en appliquant les logiques de marché issues du monde de l’entreprise à la sphère caritative. À l’encontre d’autres analyses du philanthrocapitalisme, nous suggérons qu’une augmentation du volume des dons privés ne constitue pas une caractéristique intrinsèque des nouveaux modèles philanthropiques. Leur nouveauté réside plutôt dans l’attribution de subventions directes à de grandes entreprises grâce aux dons provenant d’organisations philanthropiques telle que la Fondation Bill et Melinda Gates. Cela nous amène à notre second point, où nous défendons l’idée selon laquelle la caractéristique la plus importante de la nouvelle philanthropie réside dans la façon dont les philanthrocapitalistes manient une rhétorique pro-marché pour conférer une certaine légitimité morale aux réglementations favorables aux entreprises et aux dépenses publiques qui exacerbent les inégalités économiques. Cette légitimité ne peut durer que tant que les conséquences négatives des transferts de richesse des fonds publics vers les entreprises sont stratégiquement ignorées. Nous postulons que les organisations philanthrocapitalistes remplissent une fonction épistémologique et moralisatrice qui soustrait à la vue du public les torts causés par les entreprises. En nous appuyant sur le concept d’autorité charismatique de Max Weber et sur les travaux de criminologues portant sur les préjudices sociaux causés par les « crimes des dominants », nous examinons comment et pourquoi une élite d’acteurs philanthropiques, dont l’existence et les agissements nuisent souvent au public, a réussi à présenter comme socialement bénéfique le recours à des solutions de marché en réponse à des problèmes humains. |
Uncontrolled Keywords: | philanthrocapitalism, marketisation, public-private partnerships, charisma, social harm, strategic ignorance |
Subjects: | H Social Sciences > HM Sociology |
Divisions: | Faculty of Social Sciences Faculty of Social Sciences > Sociology, Department of |
SWORD Depositor: | Unnamed user with email elements@essex.ac.uk |
Depositing User: | Unnamed user with email elements@essex.ac.uk |
Date Deposited: | 22 Mar 2018 10:06 |
Last Modified: | 06 Jan 2022 13:49 |
URI: | http://repository.essex.ac.uk/id/eprint/21735 |
Available files
Filename: McGoey Thiel West Philanthrocapitalism and crimes of the powerful ACTUAL FINAL ENG.pdf